Le château est un lieu dédié à l’art contemporain, des expositions y sont régulièrement proposées.
Nous découvrons autour de celui – ci six hectares, bien ordonnés, avec des « univers » différents qui évoluent au rythme des saisons : le jardin japonais, le jardin des cinq chambres, l’arboretum et la roseraie, le tout peuplé de sculptures monumentales
Le voyage dans le parc est rythmé par ces œuvres d’art surprenantes, on y découvre notamment « Le Très grand masque de gorille » de Quentin Garel, sculpture en bronze qui fascine et interpelle. « Cette œuvre qui nous fait face », raconte M. L., « impressionne par sa taille et par une certaine similitude avec le genre humain. »
La découverte de ce parc a donné lieu à des pauses contemplatives devant les différentes sculptures exposées. Les échanges ont été prolixes sur les formes et les matières utilisées. Les personnes âgées ont également échangé sur la végétation, les fleurs. Des souvenirs sont remontés à la surface, Mme L. évoque le jardin japonais qui l’a fasciné par son équilibre et sa sérénité : « Lorsque je me suis promenée dans ce jardin, j’ai ressenti un sentiment de quiétude. L’aménagement des espaces délimités par les bonzaïs sculptés, par les chemins de graviers ratissés et par les rochers posés harmonieusement m’ont permis de me ressourcer. J’ai été interpellée par un bruit de ruissellement et j’ai découvert, au détour d’un petit chemin de pas japonais, un bassin. Ce décor et le chant de l’eau m’ont incitée à m’asseoir, à fermer les yeux et à profiter du moment présent tout simplement ».
M. G. se rappelle les promenades dans les parcs avec ses enfants. En effet, il explique que le dimanche, il était de tradition de se promener en famille, de partager des moments privilégiés entouré des siens. « Pour nous qui avions une famille nombreuse, ce lieu de promenade permettait de proposer à nos enfants une activité de plein air. Mes enfants profitaient de ces instants pour tester le cerf-volant que nous avions mis au point quelques semaines avant ».
Pour ma part, explique Mme J., ce que je retiens de cette visite c’est la surprise que l’on éprouve à chaque découverte d’œuvre originale ce qui nous incite à aller toujours plus loin, au grand plaisir des filles qui nous accompagnent. Au-delà d’un parcours de marche qui comme elles le disent : « nous gardent en forme » c’est un moment d’échanges car nous sommes tous différemment réceptifs à l’art. Pour certains, les 2 cubes M, sculpture moderne de Vera Molnar, est simplement l’initiale de la Mat Mut qui a racheté le lieu. Pour d’autres, la dimension cubique de l’œuvre impressionne, ils évoquent alors le volume en se demandant si l’artiste est parti d’un cube et a sculpté l’œuvre ou si les 2 M ont été assemblés.
Cette sortie nous a été conseillée par nos collègues de l’animation et les résidents de l’établissement. Le groupe de personnes âgées a unanimement apprécié ce havre de paix situé à quelques minutes du CHG La Filandière.
Une visite à conseiller pour voir, revoir, flâner, rêver……