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Dans la continuité du programme culturel, développé avec la métropole de Rouen, les résidents de la filandière ont pu visiter 5 musées.

Chaque visite a été commentée par un(e) conférencier(e).
La densité des informations reçues, nous conduit pour cet article, à condenser la visite de chaque lieu par un souvenir ou une anecdote.

Le musée Pierre Corneille

Fourni par visiterouen.com

C’est en 1874 que le département acquiert la propriété pour y installer un musée dédié à la famille Corneille. Communément appelée « La maison manante », Pierre Corneille la reçoit en héritage en 1639 à la mort de son père. Auteur de l’œuvre universellement connue, le Cid il a été élu à l’Académie Française en 1647 au fauteuil 14. Cette demeure cossue, à colombages dispose d’un magnifique jardin composé d’un potager ainsi que d’arbres fruitiers. Celui-ci est joliment aménagé d’espaces de détente et de contemplation. Les résidents ont apprécié de s’y installer.

Le musée Flaubert et d’histoire de la médecine

Musee Flaubert et d'Histoire de la Medecine (Rouen): AGGIORNATO 2020 ...

Ce musée est classé monument historique, label musée de France et label maison des illustres.
Il est situé dans le pavillon de l’Hôtel-Dieu où est né Gustave Flaubert, et où son père occupait un poste de chirurgien. Ce musée présente des souvenirs de la famille Flaubert et évoque l’histoire de la médecine du moyen-âge au début du XXe siècle. Une importante collection de céramiques, de littérature et de livres anciens s’y trouve. Parmi les curiosités du musée, nous trouvons un mannequin utilisée pour les démonstrations d’accouchement au 18è siècle.

Une anecdote a marqué les résidents lors de notre visite dans ce lieu. En effet, nous avons dû emprunter la cour d’honneur de la préfecture, pour y accéder.

La fabrique des savoirs

La fabrique des savoirs a ouvert ses portes en 2010. Avec ses briques rouges, ses larges espaces et sa toiture en sheds (toits en dents de scie), ce bâtiment est un bon témoignage de l’épopée industrielle d’Elbeuf.
Nous avons pu voir l’exposition temporaire dédiée à la Seine, sa faune et sa flore mais aussi aux grands fleuves du monde.

Nous découvrons ainsi, que le phoque veau-marin est une espèce de mammifère marin qui remonte de temps à autre la Seine, au moins jusqu’au barrage de Poses (Eure), construit en 1878. Il est parfois observé aux alentours d’Elbeuf.

La Seine présente de nombreux dangers pour l’Homme. : brouillard, vents contraires, glaces dérivantes, mascaret, crues,….
Parmi les disparitions présentes dans les mémoires, celle qui a vu périr Léopoldine, la fille de Victor Hugo, fait date. Un coup de vent fort a fait chavirer l’embarcation. Son mari, Charles Vacquerie, bon nageur, a essayé de sauver sa femme gênée par sa robe à crinoline. N’y parvenant pas, il a choisi de périr avec elle.
Selon les époques, les ingénieurs ont rivalisé d’astuces pour concevoir des moyens de relier les deux rives. Ils ont proposé des barques, des bacs, des ponts de plus en plus près de l’océan, voire même un pont de bateaux.
Les résidents se sont remémorés un temps de leur jeunesse. Les ponts étaient détruits par les résistants pour retarder l’arrivée de l’occupant Allemand.

Le musée de la céramique

Musée de la céramique à Rouen : histoire et visite | Région du monde

Érigé entre une cour pavée et un jardin étagé en terrasses, l’hôtel d’Hocqueville abrite la plus importante collection publique française de faïences de Rouen.
Le musée de la céramique propose une exposition intitulée : « Passion Japon, des netsukes aux mangas » consacrée à la culture nippone entre la moitié du 19ème siècle et nos jours.

Netsuke : petit bouton
Manga : dessin dérisoire

Le parcours retrace l’histoire de la collection d’objets japonais à travers trois temps forts.
Une première salle évoque l’ambiance d’une boutique de marchand d’art asiatique de la seconde moitié du 19e siècle, où les amatrices et amateurs admirent céramiques, estampes ou netsuke.

Une seconde salle illustre quant à elle une nouvelle période de la collection d’art japonais, du début du 20e siècle aux années 1960. Multipliant les voyages au Japon, les Européens rapportent de leurs périples des objets produits en nombre par les artisans japonais à destination de cette nouvelle clientèle touristique (poupées, éventails, laques). Dans cette salle, un espace convivial dédié aux enfants et aux familles est aménagé à la manière d’une pièce d’une maison japonaise traditionnelle.

Enfin, la troisième salle consacrée à la collection d’art japonais des années 1970 à nos jours, a suscité surprise et interrogation des résidents. En effet, y sont exposés des objets de la pop culture japonaise comme des mangas, des figurines, des jeux vidéo ou encore des affiches.

Découverte !


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