Une résidente raconte : »… Pour de multiples raisons, un retour chez moi pour une vie autonome était exclu. Je passe les détails sur les lenteurs légitimes inhérentes à l’admission dans une maison de retraite.

Mais j’ai eu la joie et l’espoir d’être convoquée avec ma fille pour une visite de pré-admission le 2 décembre 2014 à La Filandière à Déville-Lès-Rouen.

Après cette démarche, je suis repartie pleine d’espoir et enchantée par les locaux et surtout par les discussions avec les personnes que j’avais rencontrées. Je me faisais penser à une personne qui passe un entretien d’embauche avec l’espoir : « Pourvu que ça marche et que je sois prise » !

La bonne nouvelle est arrivée ! Mon admission était prévue le 26 décembre 2014.

Ma joie spontanée fut mêlée à de l’appréhension suscitée par la peur du changement et du « nouveau ». Il faut préciser que depuis janvier 2010, j’avais fait des séjours de plusieurs mois dans 4 hôpitaux différents.

Par un jour froid et gris, je suis arrivée à La Filandière dans ma « nouvelle maison » où j’étais attendue et accueillie comme jamais je ne l’aurais imaginé. Mon nom et mon prénom identifiait ma chambre ; mon linge déjà marqué était bien rangé dans une armoire et quelques objets familiers que ma fille et mon gendre avaient la gentillesse d’apporter de mon « ancien chez moi » (petit bureau, tableaux déjà accrochés…) ornaient la pièce.  A ces détails matériels mais oh combien importants, sont venus s’ajouter la gentillesse du personnel et leurs paroles encourageantes de bienvenue, leurs sourires et les attentions qui touchent et émeuvent quand on est un peu fragilisé par une situation nouvelle (là je fais référence au petit cadeau parfumé qui m’a particulièrement touchée). J’ai aussi été très sensible à la venue du personnel se présentant et me souhaitant « Bonne nuit ».

Enfin, Voilà une journée d’accueil que je ne suis pas prête d’oublier et qui reste gravée dans mon cœur ! »

Texte écrit par Mme SAUTEREAU Hélène, résidente de L’Etang